09 février 2012

Stabilité de façade

Les taux de crédit immobilier ont relativement peu bougés en février selon les barèmes en provenance des établissements financiers partenaires d’Emprunt Direct. Toutefois, derrière cette stabilité de façade, on notera qu’un nombre substantiel d’établissements – près de 40% - ont baissé leurs taux, sans que ceci n’ait eu un impact réel sur le baromètre général.

Les taux de crédit immobilier ont relativement peu bougés en février selon les barèmes en provenance des établissements financiers partenaires d’Emprunt Direct. Toutefois, derrière cette stabilité de façade, on notera qu’un nombre substantiel d’établissements – près de 40% - ont baissé leurs taux, sans que ceci n’ait eu un impact réel sur le baromètre général.

Certains établissements, qui étaient jusqu’ici hors-marché, ont profité de la relative décrue des taux longs pour se placer, avant la première grande période de production de crédit immobilier qui s’étale de mars à la mi-juin. Les banques comptent, par ces baisses, envoyer des signaux positifs au marché, et cherchent à se repositionner sur le crédit immobilier, qui reste l’un des plus sûrs moyens de recruter de nouveaux clients.

De ce fait, les conditions de crédit restent relativement stables par rapport à notre dernier baromètre. Les taux les plus bas constatés sur 10 ans restent ainsi à 3.40%, alors que les taux à 15 ans restent toujours à 3.70%. On observe également un arrêt de la progression des taux sur les durées longues : il faut compter, pour des prêts à 30 ans, sur des taux de 4.65% pour les meilleurs profils,alors que l'on obtient,si l’on dispose d’un excellent dossier des taux à 4.30% sur une durée de 25 ans,


« Les banques ont procédé durant ces 15 derniers jours, à des arbitrages en vue de se préparer à la première grosse période de production de crédit immobilier » indique Alban Lacondemine, président d’Emprunt Direct,com. « La baisse des tensions sur les taux longs a incité certaines banques, moins bien placées,à revoir leur politique en matière de taux, en prévision du premier temps fort habitat de l’année. Les banques poursuivent donc leur politique de sélectivité, tout en essayant de séduire la clientèle en baissant leur taux»conclut-il.

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